Nicole Caerels

Cet hommage n'est visible que par la famille

Cet hommage n'est visible que par la famille

"C’est pas vraiment des fantômes, mais leur absence est tellement forte, Qu’elle crée en nous une présence qui nous rend faible, nous supporte. C’est ceux qu’on a aimé qui créaient un vide presque tangible, car l’amour qu’on leur donnait est orphelin, il cherche une cible. Pour certains on le savait, on s’était préparé au pire, mais d’autres ont disparu d’un seul coup, sans prévenir. On leur a pas dit au revoir, ils sont partis sans notre accord, car la mort a ses raisons que notre raison ignore. Alors on s’est regroupé d’un réconfort utopiste. A plusieurs on est plus fort mais on est pas moins triste. C’est seul qu’on fait son deuil, car on est seul quand on ressent. On apprivoise la douleur et la présence de nos absents. Nos absents sont toujours là, à l’esprit et dans nos souvenirs. Sur ce film de vacances, sur ces photos pleines de sourires. Nos absents nous entourent et resteront à nos côtés, ils reprennent vie dans nos rêves, comme si de rien n’était. On se rassure face à la souffrance qui nous serre le cou, en se disant que là où ils sont, ils ont sûrement moins mal que nous. Alors on marche, on rit, on chante, mais leur ombre demeure, dans un coin de nos cerveaux, dans un coin de notre bonheur. Nous on a des projets, on dessine nos lendemains. On décide du chemin, on regarde l’avenir entre nos mains. Et au cœur de l’action, dans nos victoires ou nos enfers, on imagine de temps en temps que nos absents nous voient faire. Chaque vie est un miracle, mais le final est énervant. J’me suis bien renseigné, on en sortira pas vivant. Faut apprendre à l’accepter pour essayer de vieillir heureux, mais chaque année nos absents sont un peu plus nombreux. Chaque nouvelle disparition transforme nos cœurs en dentelle, mais le temps passe et les douleurs vives deviennent pastelles. Ce temps qui pour une fois est un véritable allié. Chaque heure passée est une pommade, il en faudra des milliers. Moi les morts, les disparus, je n’en parle pas beaucoup. Alors j’écris sur eux, je titille les sujets tabous. Ce grand mystère qui nous attend, notre ultime point commun à tous. Qui fait qu’on court après la vie, sachant que la mort est à nos trousse. C’est pas vraiment des fantômes, mais leur absence est tellement forte, qu’elle crée en nous une présence qui nous rend faible, nous supporte. C’est ceux qu’on a aimé qui créait un vide presque infini, qu’inspirent des textes premier degré. Faut dire que la mort manque d’ironie." Grand Corps Malade Chère Tata Nicole, Je vous ai rencontrée le 24 décembre 1992 pour la première fois. Cela fait 30 ans. pendant ces 30 années nous sommes vus dans des petits instants de vie. La somme de tous ces instants partagés avec les autres donnent un sens à la vie, apportent du bonheur et parfois de l'amour. Ces instants m'ont fait découvrir une personne timide, joyeuse, généreuse, avec des faiblesses mais aussi beaucoup de force surtout sur les derniers instants de votre vie. Vous avez été courageuse pour affronter le diagnostic que la maladie vous a imposé. Je garde de vous votre visage du moi de mai qui était encore éclairé par la volonté de ne rien laisser paraître de l'inéluctable. Mon coeur et ma tête seront toujours marqués par la joie que vous exprimiez en nous voyant chez vous lors de nos passages à Fort Mahon. J'espère que vous aurez aussi ressenti la même joie de notre coté. Il m'était impossible d'imaginer de venir à Fort Mahon sans venir vous rendre visite. Je suis triste à l'idée que ce ne sera plus possible. Votre disparition nous rappelle comme une évidence que nous sommes finalement bien peu de choses et qu'il faut profiter de chaque seconde, de chaque minute ici bas… j'ai été très heureux de faire votre connaissance et d'apprécier vos qualités humaines. Votre mémoire restera gravée dans nos têtes. Nous n’aurons qu’à nous souvenir de votre rire, de votre bonne humeur, de votre générosité, de votre voix et de votre joie de vivre. Une tendre pensée pour Annick et William. Reposez en paix, Nicole.

À vous Nicole, reposez en paix ! Je ne vous ai côtoyé que rarement lors de mes séjours chez mes sœurs, mais je me souviens de votre empathie et de votre bonhomie. Je suis contente que vous ayez pu vivre, après le décès de votre époux, une belle histoire d’amour avec William. J’ai une grande compassion pour lui et je partage sa peine ! Il ne va lui rester que le souvenir de ces dix années de bonheur, mais, quelque part, tout le monde n’a pas, hélas, cette chance me direz-vous ! Vous resterez dans le cœur de ceux qui vous aimaient ! Alors je vous souhaite bon vent. Mes sincères condoléances à votre famille. Larem

Bonjour, je voulais rendre hommage à Nicole qui m'a reçu chaleureusement à plusieurs reprises avec William à FortMahon. Je me souviens particulièrement de cette ballade le long de la côte. Reposes en paix. Freddy ROGER

Nicole restera ma voisine préférée de Fort Mahon, nous avons vécu tellement de choses ensemble depuis 1991, ça me rend très triste, elle ne méritait pas cette fin. Repose en paix auprès de Marcel, je suis contente de l'avoir rencontrée et côtoyée. Une pensée pour la famille sans oublier William. Fatima

Cet hommage n'est visible que par la famille

Mme Nicole SAINT-GHISLAIN présente ses condoléances à ses enfants et petits-enfants ainsi qu’à William. Elle n’oubliera tous les bons moments passés avec Nicole lors de sorties, des repas de notre association. Elle souhaite à tous bon courage pour affronter ce moment douloureux. Nicole, paix à ton âme